Foire des agriculteurs agroécologiques
Cet événement de diffusion s’est terminé par la deuxième édition de la foire des agriculteurs agroécologiques dans la commune de Ouelessegou et Tamala, organisée par l’AMSD, l’Association Malienne pour la solidarité et le développement, dans le cadre du projet SustainSahel. L’objectif de cette foire est de promouvoir les connaissances des agriculteurs et les pratiques agroécologiques et agroforestières, permettant ainsi aux producteurs et éleveurs d’intégrer certaines pratiques agroécologiques.
Au cours de cette journée, les femmes de Ouelessegou et Tamala ont été formées à la préparation d’un engrais organique appelé Bokachi. » Si les producteurs veulent faire une transition agroécologique, ils doivent être accompagnés et formés à des pratiques alternatives, comme la préparation de l’engrais biologique Bokachi et la préparation de bio-pesticides pour lutter contre les attaques d’insectes et autres et pour fertiliser le sol « , explique Hamidou Almamy Diawara, président de l’AMSD.
L’association AMSD veut faire en sorte que l’agroforesterie et l’agroécologie puissent être intégrées de manière circulaire jusqu’à ce que les producteurs puissent comprendre que le changement climatique est un handicap pour le développement durable. En intégrant ces concepts et des solutions pratiques pour nourrir les populations avec des composants adaptés à leur environnement et accessibles à tous.
Compte tenu de la situation géographique, certains producteurs pensaient qu’il n’était pas adéquat de développer le maraîchage et la production céréalière à Ouelessegou et Tamala. L’AMSD a démontré le contraire : » Quelle que soit la situation géographique, les gens doivent développer des techniques d’adaptation, et c’est ce que nous avons partagé avec les producteurs « . En plus de l’agroforesterie et de l’agroécologie, nous avons développé des modèles d’agriculture biologique, de pisciculture, de maraîchage, et des pépinières pour des campagnes de reboisement pour chaque saison hivernale », explique Almamy Diawara.
L’AMSD envisage de vulgariser ces bonnes pratiques, car l’association estime qu’elles permettront aux populations de lutter contre la pauvreté et de réduire les impacts négatifs du changement climatique dans ces zones.
Rédigé par : Ndeye Fatim Lô, spécialiste en communication au CSE.
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