Le Projet Régional de Dialogue pour une Transhumance Apaisée en Afrique de l’Ouest (PRODIATA) tient son 10ème Comité de Pilotage à Ouagadougou les 22 et 23 juin 2023. Avec une durée de 59 mois et un budget de 4 111 111 €, dont une subvention de l’Union européenne de 3 700 000 €, le PRODIATA a commencé le 1er août 2018. Son objectif est de faciliter une transhumance transfrontalière apaisée et d’améliorer la nutrition en Afrique de l’Ouest.
Le 10ème Comité de Pilotage du PRODIATA : Revue des actions entreprises pour une transhumance apaisée en Afrique de l’Ouest
16:22 22 juin in Actualites, Uncategorized
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Le Projet Régional de Dialogue pour une Transhumance Apaisée en Afrique de l’Ouest (PRODIATA) tient son 10ème Comité de Pilotage à Ouagadougou les 22 et 23 juin 2023. Avec une durée de 59 mois et un budget de 4 111 111 €, dont une subvention de l’Union européenne de 3 700 000 €, le PRODIATA a commencé le 1er août 2018. Son objectif est de faciliter une transhumance transfrontalière apaisée et d’améliorer la nutrition en Afrique de l’Ouest.
Le projet a engendré des résultats significatifs tels qu’une gouvernance améliorée de la transhumance transfrontalière à divers niveaux de responsabilité et une perception renouvelée de l’élevage transhumant par les opinions publiques des pays de la zone PREDIP et plus largement de la zone CEDEAO/CILSS. Malgré la pandémie de la Covid-19 qui a entravé la tenue des réunions de haut niveau et a ralenti la disponibilité du module technique, le niveau d’exécution des extrants est de 70% et 68% respectivement.
Des impacts considérables ont été observés suite à la mise en œuvre du projet. Quatre pays se sont dotés d’une structure formelle de gestion de la transhumance, comme recommandé par la CEDEAO. Trois pays sahéliens ont organisé des tables rondes pour mobiliser des ressources afin de soutenir les plans d’action des comités nationaux de transhumance. Les populations locales sont désormais mieux informées des événements de la campagne de transhumance. De plus, la plupart des conflits dans les zones transfrontalières sont réglés à l’amiable. La transhumance est de plus en plus valorisée pour son importance économique et la protection des aires de pâturage et des espaces pastoraux est devenue une préoccupation majeure des autorités.
Cependant, des défis ont été rencontrés en cours de route. L’interdiction ou la suspension de la transhumance dans certains pays, la pandémie de la Covid-19, l’insuffisance de ressources pour accompagner la mise en place du plan d’action des cadres de concertations transfrontaliers, et l’insécurité grandissante ont tous constitué des obstacles à la réalisation complète des objectifs du projet.
En dépit de ces défis, PRODIATA se prépare à des actions futures telles que l’appui à la structuration des bases sociales des OPR dans les pays côtiers, l’intégration des plateformes d’innovations multi acteurs de gestion des ressources naturelles dans la structuration des CNT au niveau déconcentré, et la poursuite de l’assistance juridique aux agropasteurs pour la protection des espaces pastoraux. Le renforcement de la collecte des données sur la transhumance pour prévenir et gérer pacifiquement les conflits ainsi que la synergie entre les CNT des pays de départ et les cadres d’élevage des pays côtiers sont également prévus.
Malgré les défis rencontrés, le PRODIATA a réalisé des avancées significatives pour une transhumance apaisée et une meilleure nutrition en Afrique de l’Ouest. Les acquis doivent être pérennisés et consolidés, et une responsabilité accrue des acteurs est nécessaire. En travaillant ensemble et en continuant à s’adapter aux défis à venir, nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre notre objectif commun d’une transhumance transfrontalière apaisée et d’une nutrition améliorée.
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