INITIATIVE DE RADIO AFRICAINE UNDFF-YENKASA À MADACASCAR

INITIATIVE DE RADIO AFRICAINE UNDFF-YENKASA À MADACASCAR

Madagascar – Radio Don Bosco

Titre du programme: Lutte contre les feux

Langue de production: Malagasy

La commune rurale d’Antanetibe Mahazaza, dans le district d’Ambohidratrimo, région d’Analamanga, tient une place importante à la production  alimentaire. Elle tient la première place pour la production des œufs à Madagascar. Elle assure une production journalière de 200 000 à 300.000 d’œufs. La plupart de paysans s’engage aussi à la production des légumes et du riz pour ravitailler le marché dans le district Ambohidratrimo et son environ. Mais, la déforestation a un impact négatif pour garantir la production durable et inclusive. C’est la déforestation due à la pratique de feux de brousse qu’avant, qui a poussé les dirigeants de la commune avec la participation active de la population d’adopter une stratégie pour lutter contre les feux. L’association SOA MITSINJO, organisation paysanne  locale créée en 2018, y collabore aussi avec le soutient du réseau Syndicat des Organisations Agricoles, réseau SOA, et le projet Mécanisme Paysans et Forêt de la FAO ou FFF-FAO.

La commune adopte une stratégie en créant le comité pour la lute contre les feux ou KMDT selon le Maire Docteur RAKOTONOMENJAHARY Louis Firmin.  Chaque fokontany, secteur administratif, a aussi une structure similaire. Chaque membre assure la sensibilisation et prend immédiatement sa responsabilité des qu’il constante un point de feu dans la brousse. La mise en application de la stratégie est vraiment positive. La sensibilisation est efficace. Dans trois ans successifs, le nombre de feux de brousse dans la commune connait une diminution  et même parfois, il n’y en a pas. On applique aussi une autre stratégie, c’est la mise en responsabilité du peuple au reboisement.   Le résultat escompté est aussi positif selon le maire d’Antanetibe Mahazaza. Chacun prend l’initiative d’éteindre  les feux immédiatement des qu’il en voit un point.

L’association SOA MITSINJO participe aussi  à la lutte contre les feux de brousse et les feux de forêt dans sa zone d’intervention. Elle a un soutien du Réseau SOA et la FAO dans le cadre du Mécanisme Paysans et Forêt ou FFF FAO. L’objectif principal du projet est d’aider les paysans membres pour lutter contre les feux. La formation, l’installation de la parcelle de démonstration des techniques adoptées y sont des activités mise en pratique. Le résultat est palpable selon RATSIMAMETRA Jean Marc, président de l’association. Les membres deviennent responsables de reboisement et motivés à la préservation de la nature pour assurer durablement la production.  Que la commune d’Antanetibe Mahazaza devienne une campagne boisée et verdoyante dit-il.

 

Titre du programme: Changement climatique

Langue de production: Malagasy

L’association Filamatra Soa Iombonana,  FISOI, est une organisation paysanne régionale. Membre du réseau SOA, elle s’active sur le développement rural. La FISOI a pour siège dans la commune rurale de Mahintsy, district d’Ambohidratrimo, mais son zone d’intervention s’étend  au district d’Antananarivo Avaradrano et Manjakandriana dans la région d’Analamanga. Elle dispose aussi trois organisations paysannes de base dans la région d’Itasy. Les paysans membres vivent l’impact du changement climatique. C’est pourquoi, l’organisation collabore avec le réseau SOA et le FAO, par le biais du Mécanisme Paysans Forêt- FFF FAO, pour que les paysans membres bénéficient des différentes formations pour faire face à ce phénomène incontournable.

Les paysans membres de FISOI connaissent bien le changement climatique et son impact négatif sur ses activités. Le calendrier cultural, selon RAHANTANIRIANA Lantoniaina paysanne membre, est modifié à cause du retard de l’arrivée de la pluie. La température qui a connu une nette augmentation rend  tarir de l’eau de l’étang. La maladie de la culture prolifère ainsi que l’insecte nuisible. Le rendement de la production diminue à cause de l’insuffisance  de l’eau pour la culture. De plus sa qualité est insatisfaisante selon RAOBIARIJAONA Alain Bruno  et RAKOTOARIMANANA Jean Hubert, paysans membres de FISOI. La surface de la terre cultivable ne cesse de diminuer à cause de l’érosion du sol. Hélas ! disent-ils, il y a des différentes techniques pour faire face à ce phénomène et pour produire durablement.

Les différentes formations obtenues par le soutient du réseau SOA et de la FAO, dans le cadre du Mécanisme Paysans Forêt- FFF FAO, aident les paysans membres du FISOI à affronter au changement climatique. De plus, la remise des matériels agricoles, l’instauration du site vitrine, la visite d’échange avec le membre de autres associations nous rendent performent selon les RABEMANANJARA Safidy, vice président de l’association. Le résultat est palpable. Nous avons une bonne récolte pour la production de la semence même s’il ya eu une sécheresse passagère.  L’association dispose actuelle des pépinières pour satisfaire la demande des jeunes plantes aux paysans membres et même pour les non membres.  Le point des feux au brousse diminue progressivement dans les zones d’intervention.  Les membres assurent et promettent de continuer la mise en pratique des techniques innovent pour faire face au changement climatique, grâce au soutient de la FAO et du réseau SOA.

 

Titre du programme: L’agro écologie

Langue de production: Malagasy

La pratique des techniques agro écologiques permet de faire face au changement climatique et protéger l’environnement. A cause du soutien de FFF FAO, le réseau SOA promeut sa mise en pratique au sein des organisations membres, parmi les quelles, l’association SOA MITSINJO dans la commune rurale d’ANTANETIBE MAHAZAZA. C’est une technique qui reconstitue naturellement la fertilité du sol. Elle aide aussi au mécanisme de la formation de la pluie.  La plupart de paysan membre maitrise actuellement les techniques et assure et promet de continuer sa mise en pratique.

Pour RANDRIANARIMANANA Ravoaritiana, paysanne et membre du comité vert, le résultat de la mise en pratique des techniques agro écologiques est concret par rapport aux techniques traditionnelles. La surface cultivable est durable dit-elle. La perte de l’humus due aux feux de brousse s’installe naturellement. La terre devient progressivement fertile. C’est pourquoi, la production augmente de 10 à 20 pour cent qui entrainent une augmentation du revenu familial.  Ce bénéfice est obtenu en tant que membre au sein du Comité vert selon RANDRIANARIMANANA Ravoaritiana.

Le comité vert sensibilise les paysans de la zone d’intervention pour le reboisement. Il assure aussi la plantation des arbres et des arbres fruitiers. Son membre anime la nécessité de la protection de l’environnement. Beaucoup sont non convaincus de son importance grâce à la condition de vie  et à l’impatience de résultat attendu. La plupart du consommateur ne connait bien l’importance de produit obtenu par la mise en pratique des techniques agro écologique. Elle assure des produits bios, bénéfiques pour la santé.

Le résultat obtenu pour la mise en pratique des technique agro écologique est palpable selon RANDRIANANTENAINA Jean Donatien technicien. Le bassin versant est protégé. Le rendement de la production s’améliore par la rétention de l’humidité dans le sol, l’application de système de couverture végétale, et la plantation des plantes pour nourrir le sol. Le résultat obtenu par le soutien du Mécanisme Paysans Forêt de la FAO, FFF FAO et le Réseau SOA qui a commencé de l’année  2019 est positif selon  RATSIMAMETRA Jean Marc, président de l’association SOA MITSINJO. On espère que l’activité des paysans qui pratiquent les différentes techniques agrobiologique soit durable dit-il.

 

Titre du programme: Restauration paysagère et forêts

Langue de production: Malagasy

Le changement climatique est incontournable. Le réseau SOA sensibilise leurs membres, les paysans à la base, pour faire face à ce phénomène. Le soutien de la FAO dans le cadre du Mécanisme Paysans et Forêt  permet de former des pépiniéristes. Ils ont produit plus de 10 000 plants pour la préparation de la campagne.  L’organisation paysanne Filamatra Soa iombonana, FISOI, de la commune de Mahintsy en bénéficie. Son but est de restaurer le paysage et les forêts dans son zone d’intervention par la mobilisation de leurs membres pour le reboisement.

Le FISOI dispose des pépiniéristes bien formés pour assurer la demande des jeunes plantes pour les 400 membres. Chaque membre doit planter 10 plants selon RANDRIANOAVISOA Dina Herinjaka, technicien au sein de l’association. L’objectif est donc de reboiser au mois 4.000 plants pour cette année de campagne.

Les types d’arbre à planter sont  variés, tel que l’acacia, le  café, l’olive et arbres fruitiers et autres. Ils sont de type nécessaire à la pratique de l’agro forestier. L’association a aussi un objectif de planter 4 000 pieds de plants dans les trois années à venir et espère de  produire de grain de café mis au marché selon RANDRIANOAVISOA Dina Herinjaka.

Le reboisement assure à long terme la survie des générations à venir, selon RAKOTOARIMANANA Jean Hubert, pépiniériste. Pourtant, la diminution de la surface des forets continue sans cesse et  la conséquence est évidente. Ce qui lui pousse de s’activer dans ce domaine. Au delà de ces avantages obtenus, la production des plants est une activité source de revenu, selon  RAHANTANIRINA Lantoniaina, pépiniériste. C’est une motivation qui lui motive de produire des jeunes plantes. C’est une tâche de bienfaisance pour la société mais améliore aussi la situation professionnelle dit-elle.

L’association FISOI a mobilisé deux écoles publiques et trois fokontany pour participer massivement au reboisement. L’objectif est de responsabiliser inclusivement le peuple pour que la surface reboisée s’élargie. On commence  l’éducation environnementale à l’école car la sensibilisation des écoliers apporte des résultats positifs selon  RANDRIANOAVISOA Dina, technicien. Pour conclure, l’impact du projet réalisé avec le FFF FAO et le Réseau SOA au sein de l’organisation est palpable. De bons résultats se concrétisent rapidement d’après RAKOTOARIMANANA Jean Hubert.

 

Titre du programme: Développement de l’agriculture avec une approche genre et jeunes, et en particulier le rôle de la femme dans le développement de l’agriculture

Langue de production: Malagasy

L’engagement des femmes et des jeunes aux activités agricoles et rurales tient une place importante à la transition vers des systèmes alimentaires plus inclusifs, plus résilients et plus durables. Le FAO et le Réseau SOA soutiennent ensemble les organisations paysannes dans la partie nord de Madagascar   sur la promotion de l’entreprenariat des jeunes rural par le système d’incubation dont les femmes sont bénéficiaires.  L’union Matanjaka est l’une des organisations qui tire profit de ce soutien  du Mécanisme Paysans Forets de la FAO.

L’union Matajanka est une organisation paysanne qui regroupe 300 associations de base, dont les deux sont des associations des femmes rurales, reparties dans 13 communes rurales du district d’Antsiranana II  région de DIANA.  Les membres sont des agriculteurs et éleveurs. L’amélioration des revenus paysans membres et l’autonomie financière de l’union sont ses objectifs principaux.

L’union Matanjaka fait participer les femmes à la promotion des activités agricoles et rurale pour l’assurance de la production durable. Néanmoins, la plupart des femmes dans son zone d’activité sont inactive d’être responsables  en la matière d’après Richelin Arnaud, coordonateur de cette organisation. La principale cause est l’environnement social et culturel qui inhibe les femmes d’être leader et responsable. De plus, les facteurs qui limitent l’accès des femmes au foncier et au crédit. Les femmes rurales ont peur d’engager d’être responsable que ce soit dans l’association ou dans la société dit-il.

Malgré tout, les femmes leaders de l’Union Matanjaka ne désespèrent pas. Elles essaient de montrer au sein de la société que les femmes constituent un pilier de la promotion de l’activité rurale et agricole par le biais de la sensibilisation. Le résultat est positif selon Noëlla, technicienne au sein de l’Union.  Le nombre des femmes qui engagent dans le domaine de l’activité rurale et agricole et  à la prise de responsabilité dans une association connait une nette amélioration. Ceci étant grâce à la formation et le système d’incubation mises en place pour créer chacun et chacune son propre entreprise agricole. L’Union Matanjaka leur aide à trouver des financements pour son projet et du marché pour leur produit selon Jean Narcisse, président de l’organisation.

Des changements importants sont constatés au niveau de l’Union Matanjaka. Plus de 100 jeunes ont rejoint l’association parmi les quelle sont des femmes.  Depuis 2018, plus de 100 jeunes ont été installés. Les jeunes, en particulier les femmes, commencent à prendre des responsabilités au sein de l’Organisation. Parmi les quelles, Deborah Samueline, jeune femme, élue qui entreprend dans la filière poulet gasy améliorée et riz parfumé. Ces filières lui permettent d’acheter des meubles, des bœufs et le marche s’élargit actuellement.