Les forêts couvrent plus de 30 % de la surface terrestre et agissent comme les poumons de notre planète. Elles absorbent les gaz à effet de serre nocifs, régulent le climat et fournissent des ressources vitales à des millions de personnes. Le 21 mars, nous célébrons la Journée internationale des forêts, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012. Le thème de cette année, « Forêts et innovation : De nouvelles solutions pour un monde meilleur », souligne le besoin urgent de solutions créatives pour lutter contre la déforestation et le changement climatique.
L’innovation s’avère être un élément moteur du changement en Afrique, où les forêts regorgent de biodiversité et font vivre des millions de personnes. Prenons l’exemple du soutien de la FAO au Ghana dans le développement d’un programme national REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts). Un élément essentiel de ce programme est l’utilisation d’un système d’information forestière en ligne appelé « Système de gestion de l’information REDD+ du Ghana (GRIMS de l’anglais Ghana REDD+ Information Management System) ». Développé avec l’assistance technique de la FAO, le project GRIMS permet la collecte, le stockage et l’analyse centralisés des données forestières. Ce système d’information joue un rôle crucial dans la surveillance de la déforestation, le suivi des stocks de carbone et la garantie de transparence des efforts REDD+ du Ghana.
Les progrès technologiques tels que la télédétection et la blockchain révolutionnent la gestion des forêts. Ces outils permettent aux pays de surveiller et de rendre compte l’état de leurs forêts de manière transparente, ce qui entraîne des réductions importantes des émissions de dioxyde de carbone. Les systèmes d’alerte précoce qui exploitent les données satellitaires et l’apprentissage automatique sont essentiels pour détecter les perturbations forestières en temps réel, comme les incendies, permettant une intervention rapide.
Les pratiques durables sont essentielles pour assurer la santé à long terme des forêts. Les techniques agroforestières permettent aux agriculteurs et agricultrices de cultiver leurs terres sans compromettre l’intégrité des forêts. Ces méthodes améliorent la santé des sols et les rendements des cultures, tout en profitant à l’environnement et en favorisant la biodiversité.
Il est primordial de garantir les droits des communautés autochtones qui ont sauvegardé de vastes zones forestières pendant des générations. De plus, les efforts de reboisement qui plantent des essences d’arbres diversifiées sont essentiels pour atténuer le changement climatique et améliorer la sécurité alimentaire. Un bon exemple est la restauration forestière dans la communauté locale de Nyimba en Zambie avec le soutien du Programme FAO Le Mécanisme forêts et paysans (FFF – d’après l’anglais Forest and Farm Facility).
La Journée internationale des forêts nous rappelle avec force que l’innovation est essentielle pour garantir un avenir où les magnifiques forêts africaines continueront à prospérer.
Explorez les sites YenKasa Africa pour des informations sur les forêts et les innovations en Afrique via les liens ci-dessous:
En vedette
Site connexe
Articles et témoignages
- Révolution Verte au Mali : Le Triomphe de la Gestion et Valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) par les Femmes
- Du feuillage à la fortune : L’empowerment féminin du Zondoma grâce aux PFNL
- Le FRM et le mécanisme fôrets et paysans promeuvent le rôle catalyseur du coopérativisme dans l’autonomisation des femmes rurales
- Les agriculteurs du Sahel adoptent des technologies innovantes pour stimuler l’agriculture
- La jeunesse rurale innove pour protéger le climat
Publication