À l’initiative de « Andreas Hermes Académie (AHA), et en marge du Forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture de Berlin (GFFA) une séance d’échanges, plaçant les intérêts des agriculteurs au premier plan du dialogue sur la politique agricole, a été organisée avec le Département de l’Agriculture, du Développement Rural, de l’Économie Bleue et de l’Environnement Durable de la Commission de l’Union Africaine (ARBE).
Le point central de cette collaboration dynamique était l’exploration de stratégies pour intégrer de manière proactive les intérêts des agriculteurs dans la complexité des processus d’élaboration des politiques agricoles. La session d’échanges a servi de plateforme pour les parties prenantes afin d’approfondir les objectifs, les méthodes de travail et les domaines potentiels de collaboration visant à renforcer le processus d’élaboration des politiques agricoles en Afrique.
Au cœur de cet échange se trouve le projet de Dialogue sur les Politiques Agricoles (APD), une initiative lancée par le ministère allemand de l’agriculture (BMEL), en partenariat avec la Commission de l’Union africaine-ARBE. Le projet APD est mené par un consortium solide comprenant des acteurs clés tels que AHA International, Institut pour la créativité appliquée (IAK), et le Réseau d’analyse des politiques sur l’alimentation, l’agriculture et les ressources naturelles (Food, Agriculture, and Natural Resources Policy Analysis Network).
Cet effort collaboratif marque une avancée significative vers une approche plus inclusive et centrée sur l’agriculteur pour la formulation des politiques agricoles. En réunissant une expertise et des perspectives diverses, le projet APD envisage un processus d’élaboration des politiques agricoles renforcé et plus réactif, en phase avec les besoins uniques et les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs à travers le continent africain. Au fur et à mesure que le projet se déploie, il promet de favoriser un développement durable, de renforcer l’économie bleue et d’assurer la pérennité des communautés rurales. La participation active de la PAFO, au processus de l’APD, est essentiel pour assurer une représentation équitable et une défense efficace des intérêts des agriculteurs. En effet, en tant qu’organe représentatif, la PAFO a la capacité d’influencer les décisions et les orientations politiques, garantissant ainsi que les préoccupations spécifiques des agriculteurs sont prises en compte.
Le projet APD témoigne de la puissance des partenariats dans la définition de l’avenir de l’agriculture. En plaçant les intérêts des agriculteurs au cœur de son action, cette initiative vise non seulement à améliorer les cadres politiques, mais aussi à avoir un impact durable sur la vie de ceux qui constituent l’épine dorsale de nos systèmes agricoles.