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2024
Organisation de producteurs: Réseau SOA and L’OPFA Union Matanjaka
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2024
Programme 1: Initiative de reboisement et de reforestation
Efforts des Acteurs Locaux
Arnaud Richelin, Coordinateur de l’OPFA Union Matanjaka : Il souligne les objectifs et les résultats des projets, notamment la production de 6 000 jeunes plants durant la campagne 2023-2024. Le projet, soutenu par le FFF/FAO et le GIZ/F4F, a permis de créer des pépinières locales, favorisant ainsi la génération de revenus pour les membres de la communauté. L’implication de partenaires comme Graine de Vie a également renforcé l’organisation FIVEMPISA à Sadjoavato.
Succès des Initiatives
- JAOMANORO Sella Michael, Agriculteur : Il évoque l'importance du lien entre agriculture et protection de l'environnement, affirmant que la préservation des forêts est essentielle pour améliorer les terres agricoles. Son témoignage met en avant la nécessité de protéger les ressources restantes pour garantir des résultats durables.
- DEBORAH Samueline, Productrice de Jeunes Plants : Elle partage son expérience positive grâce à la formation en pépinière, soulignant l’importance des connaissances acquises pour le bon développement des plants. Son témoignage illustre les bénéfices concrets que les membres de la communauté retirent de ces initiatives, notamment en termes de soutien technique et de revenus.
Impact sur l’Environnement et les Communautés
Les efforts de reboisement de l’OPFA Union Matanjaka contribuent non seulement à la restauration des forêts, mais engendrent également des bénéfices économiques pour les producteurs locaux. La collaboration entre les différentes parties prenantes favorise une prise de conscience collective de l'importance de l'environnement, renforçant ainsi la résilience des communautés face aux enjeux écologiques.
Organisation de producteurs: Réseau SOA and L’OPFA Union Matanjaka
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2024
Programme 2: La Restauration du Paysage Forestier
- RAKOTOSAMIMANANA Stéphane Edward, Formateur de l’Association Tosika souligne les techniques enseignées aux participants lors de la formation ainsi que les méthodes d'enseignement (théorie et pratique)
- RAKOTONIAINA Herizo, Responsable Environnement FAO Madagascar décrit la coopération entre la FAO, le réseau SOA et l'Union Matanjaka dans le cadre de la mise en œuvre du programme FFF/FAO.
- Jean Narcisse, Président de l’Union Matanjaka souligne la nécessité de la formation pour pouvoir progresser dans la restauration du sol et des forêts. Il a mentionné que certaines actions peuvent être lancées sans financement externe. Il ressent aussi que l'environnement est endommagé et qu'il doit être restauré pour améliorer la production en milieu rural.
- Farahanina Myriam, agricultrice à Sakaramy a indiqué que les agriculteurs vivent déjà des effets des changements climatiques, et que la formation qu'elle a suivie lui permettra de sensibiliser sa communauté à la restauration de paysage et des forêts.
- Sœur BEVAHINY MARIE Leonardine, Présidente de l’OPB “Tantsaha te hivoatra” Berafia a partagé les projets qu'ils ont déjà réalisés suite à la formation sur la. Cela se manifeste par leur culture de bambou, d'arbres, ainsi que de manioc, de patates, de légumes, etc. Elle a également précisé que l'organisation des agriculteurs à Berafia utilise la rotation des cultures pour améliorer le sol.
- Non seulement ils appliquent la technique de rotation des cultures, mais ils utilisent aussi la culture associée au sein de l'organisation à Berafia, dirigée par des sœurs, pour améliorer la fertilité des terres. « Nous avons entendu dire qu'il ne faut pas sous-estimer la formation reçue, et que l'engagement dans le travail est nécessaire pour obtenir de bons résultats, tout en gagnant de l'argent pour faire face aux changements climatiques.»
Personnes à interviewer
- RAKOTOSAMIMANANA Stéphane Edward, Formateur de l’Association Tosika
- RAKOTONIAINA Herizo, Responsable Environnement FAO Madagascar
- Jean Narcisse, Président de l’Union Matanjaka
- Farahanina Myriam, agricultrice à Sakaramy
- Sœur BEVAHINY MARIE Leonardine, Président de l’ OPB “Tantsaha te hivoatra” Berafia
2023
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 1:
- Radio Don Bosco: Rôle de l'agriculture familiale dans les systèmes alimentaires durables et informer sur les activités pertinentes liées à la DNUAF aux niveaux politique, institutionnel et sur le terrain.
- Radio Nationaly Malagasy: Rôle des exploitants familiaux dans la promotion de meilleurs résultats dans les secteurs de l’agriculture, des pêches et de la foresterie, et dans les systèmes alimentaires.
L’agriculture familiale malgache est essentiellement orientée vers la production pour l’autoconsommation, puisqu’environ 75% de la production vivrière des ménages ruraux est autoconsommée (INSTAT, 2011). Ainsi, les exploitations familiales produisent d’abord pour leur propre consommation, et les stratégies de production développées par les chefs de ménage visent à assurer la satisfaction des besoins alimentaires, ce qui est souvent considéré comme une limite ou même un frein à la croissance économique. L’agriculture familiale serait surtout de subsistance avec des productions vivrières diversifiées, alors que le modèle souvent promu correspond à des exploitations spécialisées et orientées vers la production commerciale. Mais ces stratégies de sécurité alimentaire trouvent leur raison d’être dans les risques auxquels doivent faire face à la fois le chef d’exploitation dans ces choix de production et le chef de famille dans ses choix pour satisfaire les besoins de sa famille. Importants, ces risques sont à la fois naturels et économiques : les fluctuations de prix et surtout la faible rémunération du travail que permettent les prix à la production, la grande asymétrie d’informations, l’enclavement et le manque de débouchés, les rapports de prix défavorables entre prix des produits agricoles à la production / prix des intrants, prix à la production des produits agricoles / prix des denrées alimentaires dans la zone de production, sont autant de facteurs qui n’incitent pas les producteurs à s’engager trop fortement dans la production pour la commercialisation. Cependant, comme les données l’attestent, l’agriculture familiale assure aussi la plus grande part de la production commercialisée.
L’Année internationale de l’agriculture familiale, célébrée en 2014, a appelé l’attention de la communauté internationale sur le rôle que jouent les exploitants familiaux dans la promotion de la sécurité alimentaire et de la nutrition et, plus largement, dans la construction de sociétés plus inclusives et plus équitables. Elle a renforcé la compréhension collective des difficultés auxquelles font face les exploitants familiaux et suscité l’affirmation d’une volonté politique et la création de partenariats pour y remédier.
Le Comité national de l’agriculture familiale malgache (CNAF), créé en 2015 à la suite de l’année internationale de l’agriculture familiale en 2014, a impliqué des différents acteurs pour l’élaboration du Plan d’Action National de la DNUAF.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 2: Les organisations paysannes et les politiques agricoles
Assurer la sécurisation foncière pour optimiser les moyens de production des AF. La question récurrente de l’accaparement des terres est revenue plusieurs fois dans les discussions. L’absence de zones préalablement aménagées pour les IDE accentue le phénomène, d’autant plus s’il s’accompagne d’expulsions et de déracinement des populations de leurs terroirs. De plus, le risque de dommages écologiques potentiellement causés par une extension inconsidérée des surfaces mises en culture n’est pas négligeable. S’il paraît pertinent d’attirer les investisseurs par la mise en place de zones d’investissements agricoles (ZIA) pourvu que soient pris en compte et respectés les droits et les usages existants, il semble tout aussi logique de maintenir et de perpétuer les acquis séculaires de l’équilibre social et environnemental en réservant autour des villages un périmètre forestier / agroforestier aménagé en fonction des projections démographiques et économiques. De manière générale, l’accès à la terre doit être sécurisé efficacement, et les modes d’extension des superficies exploitées plus transparents, pour permettre aux agriculteurs familiaux de développer des stratégies et des investissements à moyen et long terme.
La Tranoben’ny Tantsaha Mpamokatra (TTM) a été créée en 2002, par la volonté des agriculteurs membres de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Artisanat et d’Agriculture d’avoir une Chambre d’Agriculture qui leur est propre. Étant un établissement Public à caractère Administratif jusqu’en 2017, elle devient une association à but non lucratif. Pour poursuivre les efforts déjà lancés et pour disposer d’une structure forte aux exigences du développement local, elles optent pour le changement de statut actuel en une Chambre Consulaire dénommée Antenimieran’ny Tantsaha Mpamokatra. Défendre les intérêts des paysans producteurs, d’assurer la représentation, et la participation des producteurs et des entités membres à l’élaboration et au suivi de la mise en œuvre des politiques sectorielles et locales et des actions de développement rural. Chargée de fédérer les producteurs et d’animer les activités liées à la représentation et l’appui à la professionnalisation des Agriculteurs.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 3: Profil économique et social des exploitations agricoles familiales (EAF)
Le profil économique et social des EAF à partir de résultats d’enquêtes effectuées en 2013 auprès de 151 ménages producteurs. Il est utile de préciser sur ce point que le titre initial s’est limité à « exploitations agricoles », la dénomination « familiales » ayant été rajoutée après le constat fait que la quasi-totalité des exploitations agricoles à Madagascar sont par nature familiales. Parmi les points saillants, cette étude montre un mode de répartition des activités par genre au sein de l’exploitation familiale : • Le père de famille en tant que premier responsable de l’exploitation gère l’organisation des tâches, réalise les travaux physiques importants, achète les intrants et assure la gestion de la main-d’œuvre externe occasionnelle. • La mère est généralement chargée de nourrir le cheptel, de réaliser les travaux demandant moins d’efforts physiques, d’assister le père de famille dans l’organisation des tâches et de préparer les repas. • Les fils, selon leur âge, peuvent aider leur père pour les travaux physiques, de même que les filles assistent leur mère dans ses différentes tâches. • Les enfants participent davantage aux activités de production durant les vacances scolaires.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 4: L’agriculture familiale : importance, contraintes et défis réalité
L’objectif est de promouvoir les services et la défense l’intérêt des paysans. Les porteurs de projets d’appui à l’agriculture familiale paysanne dont le cœur de l’action consiste à renforcer l’autonomie des populations, sont amenés à prendre en considération les problématiques en amont comme en aval de la phase de la production agricole. Comme par exemple l’accès et le contrôle sur la terre et les semences ou encore les débouchés auprès des consommateurs locaux et notamment urbain. Nombreuses organisations paysannes et de la société civile qui défendent cette agriculture familiale paysanne peinent à faire entendre leur voix auprès de leurs Etats et leurs collectivités territoriales et à trouver des appuis pour mener des actions concrètes de mobilisation et de plaidoyer, pourtant indispensables et omniprésentes dans une perspective de souveraineté alimentaire.
Les déficits en matière d’infrastructure freinent le développement du secteur agricole à Madagascar. Parmi les secteurs les plus souvent cités figure celui des transports : l’état des infrastructures jouent en effet un rôle important tant dans l’acheminement des intrants que dans l’évacuation de la production. Si les produits sont souvent compétitifs à la ferme, les coûts générés par le transport réduisent cette compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux. Infrastructures routières, portuaires et ferroviaires sont concernées par le sujet. A ces difficultés s’ajoutent les modes de collecte, souvent léonins, avec également une forte multiplication des intermédiaires.
La production agricole reste très peu mécanisée et repose presque entièrement sur le travail manuel. Dans certaines régions cependant, on peut constater une proportion notable de culture attelée
On admet généralement que les conséquences du changement climatique seraient les suivantes : - augmentation des températures ; - diminution sensible de la pluviométrie ; - répartition moins régulière, avec des pluies plus violentes et abondantes, entrecoupées de longues périodes sèches ; - augmentation de la violence des cyclones. Ces modifications perturbent fortement les calendriers culturaux, et sont même susceptibles d’hypothéquer les efforts d’intensification.
Le passage du cyclone Batsirai en février 2022 a endommagé plusieurs infrastructures routières, des bâtiments publics et des barrages agricoles. Ce cyclone tropical a affecté la Région Vatovavy. Dans presque tous les districts ou la forte tempête est passée, l’agriculture a été touché par l’inondation, les rizières se trouvant sur les bas-fonds ont été complétements inondées ou ensablées. Néanmoins, il a été constaté une meilleure récolte par rapport à l’année précédente à cause de l’adoption des techniques innovantes en agriculture de conservation.
Principaux élevages pratiqués : bovin, porcin, caprin, ovin, et de volailles. Filières prioritaires : lait et foie gras. Potentialités : Première zone productrice de lait de vache à Madagascar (80%) : 45.000.000 litres/an et la Diversification de cultures favorables à l’alimentation des vaches laitières.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 5: Rôle et place de la femme dans l’agriculture familiale
La FVTM, Fédération œuvrant pour le renforcement des capacités des femmes rurales malgaches et regroupant près de 20 000 membres, rappelle ici l’importance, parfois oubliée, de la femme dans l’exploitation agricole familiale. Les statistiques nationales malgaches font état d’une population agricole de près de 12 millions d’individus en 2003, dont plus de la moitié sont des femmes. Au sein du ménage agricole, c’est généralement la femme qui s’occupe du repiquage du riz, ainsi que des travaux de cultures maraîchères et fruitières. L’élevage de volailles est aussi assuré par la femme, qui joue par ailleurs un rôle très actif dans la vente des denrées agroalimentaires et des produits de la pêche. Des inégalités font cependant obstacle à une pleine prise de responsabilités des femmes rurales : • Inégalités en termes d’accès à la connaissance, au capital et aux outils de production ; • Analphabétisme ; • Non-reconnaissance des droits des femmes, encore plus marquée en milieu rural qu’en ville. Ces inégalités méritent d’être réduites au moyen de campagnes d’information et de sensibilisation sur l’importance du rôle de la femme dans les exploitations agricoles familiales. Au niveau de la commercialisation des produits issus de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, la FVTM suggère enfin – d’après les observations faites par les femmes qui y opèrent – une mise en relation directe des producteurs et des acheteurs.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 6: L’agriculture familiale, pourvoyeur d’emploi pour les jeunes
En matière d’emploi, on oublie trop souvent de souligner le rôle majeur de l’agriculture familiale qui est pourtant, et de très loin, le plus « gros employeur » du pays en fournissant des emplois stables, même si le travail y est faiblement rémunéré : dans une exploitation familiale, on ne licencie pas un membre de sa famille. Cela peut paraître évident, et pourtant, il suffit de questionner les législations du travail et les pratiques qui s’exercent dans les autres secteurs, secondaire et tertiaire, en matière de licenciement, par exemple au sein des zones franches à Antananarivo, pour apprécier la différence en termes de stabilité et de résilience des exploitations familiales. Avec la forte croissance démographique, tous les ans ce sont plus de 400 000 jeunes actifs qui viennent grossir la population active de Madagascar, dont au moins les deux tiers en zone rurale. Les secteurs secondaire et tertiaire, y compris informels, ne peuvent créer suffisamment d’emplois pour offrir des opportunités à tous ces jeunes. Ainsi, pendant longtemps encore, la plupart des nouveaux actifs du milieu rural devront trouver et développer leurs moyens d’existence dans une exploitation agricole familiale. La répartition des tâches agricoles par genre au sein des exploitations est une des caractéristiques fondamentales mais sous-valorisées de l’agriculture familiale. Par exemple, le repiquage étant une activité essentiellement féminine à Madagascar, la réussite de l’introduction de techniques d’intensification rizicole comme le SRI dépend aussi du degré d’appropriation par les femmes de ces techniques (Jenn-Treyer et al, 2007). Or, de nombreux programmes de formation rurale ne tiennent pas encore suffisamment compte de ces aspects liés au genre et se heurtent ensuite à des obstacles divers, et c’est aussi par manque de considération du fonctionnement de l’agriculture familiale.
Radio Do Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 7: Assurer la sécurisation foncière pour optimiser les moyens de production des AF Foncier et dynamiques des organisations paysannes
La question récurrente de l’accaparement des terres est revenue plusieurs fois dans les discussions. L’absence de zones préalablement aménagées pour les IDE accentue le phénomène, d’autant plus s’il s’accompagne d’expulsions et de déracinement des populations de leurs terroirs. De plus, le risque de dommages écologiques potentiellement causés par une extension inconsidérée des surfaces mises en culture n’est pas négligeable. S’il paraît pertinent d’attirer les investisseurs par la mise en place de zones d’investissements agricoles (ZIA) pourvu que soient pris en compte et respectés les droits et les usages existants, il semble tout aussi logique de maintenir et de perpétuer les acquis séculaires de l’équilibre social et environnemental en réservant autour des villages un périmètre forestier / agroforestier aménagé en fonction des projections démographiques et économiques. De manière générale, l’accès à la terre doit être sécurisé efficacement, et les modes d’extension des superficies exploitées plus transparents, pour permettre aux agriculteurs familiaux de développer des stratégies et des investissements à moyen et long terme.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 8: Agroforesterie- Des arbres pour une agriculture durable
Bôndy est une entreprise sociale malgache créée en 2019. La vision de Bôndy est de transformer Madagascar, l’île rouge, en île verte. Pour ce faire, Bôndy conçoit et met en œuvre des projets de reboisement, d'agroforesterie, de restauration des paysages et des écosystèmes, mène des actions de sensibilisation et d’éducation au changement climatique et aux pratiques agricoles durables, et appuie le développement des communautés locales et de filières agricoles durables.
Dans le cadre du développement de ses activités, Bôndy conçoit aujourd’hui plusieurs projets pilotes destinés à recevoir une certification carbone : l’objectif est de bénéficier du mécanisme de financement lié au marché des crédits carbone volontaires pour réaliser des plantations d’arbres (systèmes agroforestiers, mangroves) permettant de séquestrer le carbone atmosphérique et lutter contre le changement climatique. Ces projets étant complexes à concevoir et mettre en œuvre, Bôndy s'entoure de partenaires spécialisés notamment dans l’accompagnement des paysans et des communautés.
Dans ce contexte, Bôndy et le Réseau SOA lancent en 2023 un premier projet pilote de reboisement et d’agroforesterie aux côtés des paysans membres de 3 organisations paysannes de la région Analamanga, FISOI, et Soa Mitsinjo. Ce projet, qui s’inscrit en partie dans la continuité des projets Sanbonai et FFF menés par Réseau SOA et Afdi, vise à organiser la production, la distribution, la plantation et le suivi de jeunes plants d’arbres forestiers et fruitiers, tout en contribuant à la formation et à la sensibilisation des paysans sur les pratiques agricoles durables et sur le changement climatique. Outre la contribution à la restauration des paysages, ce projet pilote vise à tester la pertinence du partenariat entre Bôndy et une organisation paysanne ainsi qu’à évaluer la possibilité de développer un projet pouvant recevoir une certification carbone. Si les résultats du projet s’avèrent positifs, d’autres projets similaires pourraient être conçus et réalisés dans d’autres régions de Madagascar avec l’appui d’autres organisations paysannes membres du Réseau SOA.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 9: Soutenir l’accès des ménages agricoles vulnérables aux services financiers du GVEC
Dans le cadre de renforcement de la résilience des paysages face au changement climatique et amélioration des moyens de subsistance à Madagascar, Réseau SOA offre ses appuis pour la formation des villageois pour la mise en place et opérationnalisation d’un groupement villageois d’entraide communautaire (GVEC) auprès des OPFA UCLS Ambanja, MTF Ambilobe et Union Matanjaka Antsiranana. Cette action menée par SOA a pour finalité de répondre aux besoins de ses membres. Un GVEC est formé de membres auto choisis, qui versent périodiquement de l’argent sous forme de parts qu’ils récupèrent à la fin du cycle. Les parts collectées alimentent un fonds d’entraide qui leur permet de s’entraider financièrement. Le GVEC est un outil d’éducation financière et de structuration de la demande des groupes vulnérables. Leurs besoins financiers qui évolueront parallèlement à leur situation socio-économique les amèneront à utiliser pleinement les services financiers des autres partenaires.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
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Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 10: Célébration de la 20ème anniversaire de SOA
Le réseau SOA est un syndicat d’organisations paysannes à Madagascar. Il regroupe près de 40 organisations paysannes, représentant plus de 30 000 exploitations agricoles familiales. Le réseau, fête ses 20 ans d’existence cette année. En célébration, le réseau a réuni ses partenaires et ses membres autour d’une table ronde sur l’agroécologie. « L’agroécologie : discipline incontournable pour promouvoir la résilience des exploitations agricoles familiales face aux changements climatiques » a été organisée. Sur ce point, un des axes de réflexion évoqué a été le plaidoyer politique pour les organisations paysannes (OP) en ce qui concerne le positionnement et l’engagement de l’Etat, ainsi que l’intervention des différents partenaires techniques et financiers (PTF) sur le changement climatique. Actuellement, les effets du changement climatique sur les activités agricoles font souffrir les producteurs. La pratique de la technique « agro-écologie » favorise l’adaptation et l’atténuation face au changement climatique. Ainsi que le syndicalisme fort que ce soit au niveau local, régional, ou national semble constituer un moyen efficace pour exercer un lobbying auprès de l’Etat et des autres partenaires en termes de l’agroécologie et de l’agroforesterie. En effet, un syndicat de paysans, engagé dans des concertations régulières, garantit une influence significative en faveur d’actions visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, tant au niveau de l’Etat malagasy que des PTF.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 11: Rôle de l'agriculture familiale dans la restauration des paysages et des forêts
La RPF ou Restauration des Paysages et des Forêts peut être définie comme un processus visant à restaurer l’intégrité écologique des paysages et des forêts dégradées tout en garantissant l’amélioration du bien-être de la population qui y vit (Maginnis & Jackson, 2005 ; 2007). Cette approche permet de gérer les dynamiques et les interactions complexes qui existent entre la population locale, les ressources naturelles à travers les différents usages des terres qui sont présents dans un vaste paysage (Maginnis & Jackson, 2007). Les réflexions sur la restauration des paysages et des forêts ont commencé à prendre de l’ampleur depuis les années 2000. Mais ce n’est qu’en 2011, lors de la réunion des représentants des organisations et des pays impliqués dans le Partenariat mondial sur la Restauration des Paysages forestiers (PMRPF) à Bonn, qu’elle a pris une tenure mondiale. En effet, les dirigeants internationaux présents lors de cette réunion ont défini un objectif planétaire ambitieux pour montrer leur adhésion à la RPF : 150 millions d’hectares de terres en cours de restauration d’ici 2020 et 350 millions d’hectares à restaurer d’ici 2030 ont été convenus lors de ce sommet (PMRPF, 2011). En accord avec ce défi de Bonn, 33 pays africains se sont engagés jusqu’à ce jour à restaurer 100 millions d'hectares de terres en Afrique d'ici 2030 (African Forest Landscape Restoration Initiative ou AFR100) à travers la RPF, et cet engagement continental avoisine actuellement les 130 millions d’hectare. Madagascar, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, s’est engagé dès le début de l’initiative AFR100 dans ce processus, un engagement qui a été marqué en 2016 par la conception et par la suite la mise en œuvre de stratégies et activités de RPF pour atteindre un objectif de restauration de terres dégradées et de forêt de 4 Millions ha d’ici 2030.
La restauration des paysages et des forêts s’articulant autour des activités agricoles paysannes pourrait ainsi permettre au pays de faire face à ces enjeux de la gestion de la biodiversité, de lutter contre la dégradation des terres et le changement climatique. C’est dans cette optique qu’a été lancé le mécanisme « forêts et paysans ou FFF selon les termes anglais Forest and Farm Facility ». Ce mécanisme a identifié les agriculteurs et les organisations de producteurs comme des acteurs clés de tout effort national visant à restaurer et à réhabiliter le couvert forestier. Son objectif général est de créer des paysages résilients face au changement climatique et d’améliorer les moyens d’existence, avec les organisations de producteurs forestiers et agricoles (OPFA) comme acteurs clés du changement.
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
Station de radio: Radio Don Bosco and Radio Nationaly Malagasy
Organisation de producteurs: Réseau SOA and PNFDDSA
Langue de production: Malagasy
Année de publication: 2023
Programme 12: Services et Plaidoyer pour les OP "IMPACT ET DÉFIS POUR LA DÉFENSE DES PAYSANS"
Le programme SEPOP (Services et Plaidoyer pour les OP) vise à renforcer les capacités de services et de plaidoyer des organisations professionnelles agricoles en Afrique et en Amérique Latine. Dans le cadre de ce programme, SOA, en partenariat avec Afdi, a évalué et actualisé son parcours de formation. Les améliorations comprennent :
- Décentralisation de la formation en ciblant les administrateurs régionaux et les jeunes des OP.
- Mise en avant de l'aspect genre et l'introduction de nouvelles thématiques telles que le changement climatique.
Un nouveau plan de formation a été élaboré au sein du Réseau SOA. Ce plan propose plusieurs sessions de formation communes, ainsi que des modules spécifiques adaptés aux deux groupes cibles : les jeunes et les élus. Conformément à l'accord annuel entre SOA et Afdi, sept sessions de formation ont été organisées sur une période de 36 mois, couvrant les trois zones de Madagascar (Centre, Sud et Nord).
Radio Don Bosco
Radio Nationaly Malagasy
2022
Station de radio: Radio Don Bosco
Organisation de producteurs: SOA and PNFDDSA
Programme 1: Lutte contre les feux
Année de publication: 2022
Langue de production: Malagasy
La commune rurale d’Antanetibe Mahazaza, dans le district d’Ambohidratrimo, région d’Analamanga, tient une place importante à la production alimentaire. Elle tient la première place pour la production des œufs à Madagascar. Elle assure une production journalière de 200 000 à 300.000 d’œufs. La plupart de paysans s’engage aussi à la production des légumes et du riz pour ravitailler le marché dans le district Ambohidratrimo et son environ. Mais, la déforestation a un impact négatif pour garantir la production durable et inclusive. C’est la déforestation due à la pratique de feux de brousse qu’avant, qui a poussé les dirigeants de la commune avec la participation active de la population d’adopter une stratégie pour lutter contre les feux. L’association SOA MITSINJO, organisation paysanne locale créée en 2018, y collabore aussi avec le soutient du réseau Syndicat des Organisations Agricoles, réseau SOA, et le projet Mécanisme Paysans et Forêt de la FAO ou FFF-FAO.
La commune adopte une stratégie en créant le comité pour la lute contre les feux ou KMDT selon le Maire Docteur RAKOTONOMENJAHARY Louis Firmin. Chaque fokontany, secteur administratif, a aussi une structure similaire. Chaque membre assure la sensibilisation et prend immédiatement sa responsabilité des qu’il constante un point de feu dans la brousse. La mise en application de la stratégie est vraiment positive. La sensibilisation est efficace. Dans trois ans successifs, le nombre de feux de brousse dans la commune connait une diminution et même parfois, il n’y en a pas. On applique aussi une autre stratégie, c’est la mise en responsabilité du peuple au reboisement. Le résultat escompté est aussi positif selon le maire d’Antanetibe Mahazaza. Chacun prend l’initiative d’éteindre les feux immédiatement des qu’il en voit un point.
L’association SOA MITSINJO participe aussi à la lutte contre les feux de brousse et les feux de forêt dans sa zone d’intervention. Elle a un soutien du Réseau SOA et la FAO dans le cadre du Mécanisme Paysans et Forêt ou FFF FAO. L’objectif principal du projet est d’aider les paysans membres pour lutter contre les feux. La formation, l’installation de la parcelle de démonstration des techniques adoptées y sont des activités mise en pratique. Le résultat est palpable selon RATSIMAMETRA Jean Marc, président de l’association. Les membres deviennent responsables de reboisement et motivés à la préservation de la nature pour assurer durablement la production. Que la commune d’Antanetibe Mahazaza devienne une campagne boisée et verdoyante dit-il.
Programme 2: Changement climatique
Année de publication: 2022
Langue de production: Malagasy
L’association Filamatra Soa Iombonana, FISOI, est une organisation paysanne régionale. Membre du réseau SOA, elle s’active sur le développement rural. La FISOI a pour siège dans la commune rurale de Mahintsy, district d’Ambohidratrimo, mais son zone d’intervention s’étend au district d’Antananarivo Avaradrano et Manjakandriana dans la région d’Analamanga. Elle dispose aussi trois organisations paysannes de base dans la région d’Itasy. Les paysans membres vivent l’impact du changement climatique. C’est pourquoi, l’organisation collabore avec le réseau SOA et le FAO, par le biais du Mécanisme Paysans Forêt- FFF FAO, pour que les paysans membres bénéficient des différentes formations pour faire face à ce phénomène incontournable.
Les paysans membres de FISOI connaissent bien le changement climatique et son impact négatif sur ses activités. Le calendrier cultural, selon RAHANTANIRIANA Lantoniaina paysanne membre, est modifié à cause du retard de l’arrivée de la pluie. La température qui a connu une nette augmentation rend tarir de l’eau de l’étang. La maladie de la culture prolifère ainsi que l’insecte nuisible. Le rendement de la production diminue à cause de l’insuffisance de l’eau pour la culture. De plus sa qualité est insatisfaisante selon RAOBIARIJAONA Alain Bruno et RAKOTOARIMANANA Jean Hubert, paysans membres de FISOI. La surface de la terre cultivable ne cesse de diminuer à cause de l’érosion du sol. Hélas ! disent-ils, il y a des différentes techniques pour faire face à ce phénomène et pour produire durablement.
Les différentes formations obtenues par le soutient du réseau SOA et de la FAO, dans le cadre du Mécanisme Paysans Forêt- FFF FAO, aident les paysans membres du FISOI à affronter au changement climatique. De plus, la remise des matériels agricoles, l’instauration du site vitrine, la visite d’échange avec le membre de autres associations nous rendent performent selon les RABEMANANJARA Safidy, vice président de l’association. Le résultat est palpable. Nous avons une bonne récolte pour la production de la semence même s’il ya eu une sécheresse passagère. L’association dispose actuelle des pépinières pour satisfaire la demande des jeunes plantes aux paysans membres et même pour les non membres. Le point des feux au brousse diminue progressivement dans les zones d’intervention. Les membres assurent et promettent de continuer la mise en pratique des techniques innovent pour faire face au changement climatique, grâce au soutient de la FAO et du réseau SOA.
Programme 3: L’agro écologie
Année de publication: 2022
Langue de production: Malagasy
La pratique des techniques agro écologiques permet de faire face au changement climatique et protéger l’environnement. A cause du soutien de FFF FAO, le réseau SOA promeut sa mise en pratique au sein des organisations membres, parmi les quelles, l’association SOA MITSINJO dans la commune rurale d’ANTANETIBE MAHAZAZA. C’est une technique qui reconstitue naturellement la fertilité du sol. Elle aide aussi au mécanisme de la formation de la pluie. La plupart de paysan membre maitrise actuellement les techniques et assure et promet de continuer sa mise en pratique.
Pour RANDRIANARIMANANA Ravoaritiana, paysanne et membre du comité vert, le résultat de la mise en pratique des techniques agro écologiques est concret par rapport aux techniques traditionnelles. La surface cultivable est durable dit-elle. La perte de l’humus due aux feux de brousse s’installe naturellement. La terre devient progressivement fertile. C’est pourquoi, la production augmente de 10 à 20 pour cent qui entrainent une augmentation du revenu familial. Ce bénéfice est obtenu en tant que membre au sein du Comité vert selon RANDRIANARIMANANA Ravoaritiana.
Le comité vert sensibilise les paysans de la zone d’intervention pour le reboisement. Il assure aussi la plantation des arbres et des arbres fruitiers. Son membre anime la nécessité de la protection de l’environnement. Beaucoup sont non convaincus de son importance grâce à la condition de vie et à l’impatience de résultat attendu. La plupart du consommateur ne connait bien l’importance de produit obtenu par la mise en pratique des techniques agro écologique. Elle assure des produits bios, bénéfiques pour la santé.
Le résultat obtenu pour la mise en pratique des technique agro écologique est palpable selon RANDRIANANTENAINA Jean Donatien technicien. Le bassin versant est protégé. Le rendement de la production s’améliore par la rétention de l’humidité dans le sol, l’application de système de couverture végétale, et la plantation des plantes pour nourrir le sol. Le résultat obtenu par le soutien du Mécanisme Paysans Forêt de la FAO, FFF FAO et le Réseau SOA qui a commencé de l’année 2019 est positif selon RATSIMAMETRA Jean Marc, président de l’association SOA MITSINJO. On espère que l’activité des paysans qui pratiquent les différentes techniques agrobiologique soit durable dit-il.
Programme 4: Restauration paysagère et forêts
Année de publication: 2022
Langue de production: Malagasy
Le changement climatique est incontournable. Le réseau SOA sensibilise leurs membres, les paysans à la base, pour faire face à ce phénomène. Le soutien de la FAO dans le cadre du Mécanisme Paysans et Forêt permet de former des pépiniéristes. Ils ont produit plus de 10 000 plants pour la préparation de la campagne. L’organisation paysanne Filamatra Soa iombonana, FISOI, de la commune de Mahintsy en bénéficie. Son but est de restaurer le paysage et les forêts dans son zone d’intervention par la mobilisation de leurs membres pour le reboisement.
Le FISOI dispose des pépiniéristes bien formés pour assurer la demande des jeunes plantes pour les 400 membres. Chaque membre doit planter 10 plants selon RANDRIANOAVISOA Dina Herinjaka, technicien au sein de l’association. L’objectif est donc de reboiser au mois 4.000 plants pour cette année de campagne.
Les types d’arbre à planter sont variés, tel que l’acacia, le café, l’olive et arbres fruitiers et autres. Ils sont de type nécessaire à la pratique de l’agro forestier. L’association a aussi un objectif de planter 4 000 pieds de plants dans les trois années à venir et espère de produire de grain de café mis au marché selon RANDRIANOAVISOA Dina Herinjaka.
Le reboisement assure à long terme la survie des générations à venir, selon RAKOTOARIMANANA Jean Hubert, pépiniériste. Pourtant, la diminution de la surface des forets continue sans cesse et la conséquence est évidente. Ce qui lui pousse de s’activer dans ce domaine. Au delà de ces avantages obtenus, la production des plants est une activité source de revenu, selon RAHANTANIRINA Lantoniaina, pépiniériste. C’est une motivation qui lui motive de produire des jeunes plantes. C’est une tâche de bienfaisance pour la société mais améliore aussi la situation professionnelle dit-elle.
L’association FISOI a mobilisé deux écoles publiques et trois fokontany pour participer massivement au reboisement. L’objectif est de responsabiliser inclusivement le peuple pour que la surface reboisée s’élargie. On commence l’éducation environnementale à l’école car la sensibilisation des écoliers apporte des résultats positifs selon RANDRIANOAVISOA Dina, technicien. Pour conclure, l’impact du projet réalisé avec le FFF FAO et le Réseau SOA au sein de l’organisation est palpable. De bons résultats se concrétisent rapidement d’après RAKOTOARIMANANA Jean Hubert.
Programme 5: Développement de l’agriculture avec une approche genre et jeunes, et en particulier le rôle de la femme dans le développement de l’agriculture
Année de publication: 2022
Langue de production: Malagasy
L’engagement des femmes et des jeunes aux activités agricoles et rurales tient une place importante à la transition vers des systèmes alimentaires plus inclusifs, plus résilients et plus durables. Le FAO et le Réseau SOA soutiennent ensemble les organisations paysannes dans la partie nord de Madagascar sur la promotion de l’entreprenariat des jeunes rural par le système d’incubation dont les femmes sont bénéficiaires. L’union Matanjaka est l’une des organisations qui tire profit de ce soutien du Mécanisme Paysans Forets de la FAO.
L’union Matajanka est une organisation paysanne qui regroupe 300 associations de base, dont les deux sont des associations des femmes rurales, reparties dans 13 communes rurales du district d’Antsiranana II région de DIANA. Les membres sont des agriculteurs et éleveurs. L’amélioration des revenus paysans membres et l’autonomie financière de l’union sont ses objectifs principaux.
L’union Matanjaka fait participer les femmes à la promotion des activités agricoles et rurale pour l’assurance de la production durable. Néanmoins, la plupart des femmes dans son zone d’activité sont inactive d’être responsables en la matière d’après Richelin Arnaud, coordonateur de cette organisation. La principale cause est l’environnement social et culturel qui inhibe les femmes d’être leader et responsable. De plus, les facteurs qui limitent l’accès des femmes au foncier et au crédit. Les femmes rurales ont peur d’engager d’être responsable que ce soit dans l’association ou dans la société dit-il.
Malgré tout, les femmes leaders de l’Union Matanjaka ne désespèrent pas. Elles essaient de montrer au sein de la société que les femmes constituent un pilier de la promotion de l’activité rurale et agricole par le biais de la sensibilisation. Le résultat est positif selon Noëlla, technicienne au sein de l’Union. Le nombre des femmes qui engagent dans le domaine de l’activité rurale et agricole et à la prise de responsabilité dans une association connait une nette amélioration. Ceci étant grâce à la formation et le système d’incubation mises en place pour créer chacun et chacune son propre entreprise agricole. L’Union Matanjaka leur aide à trouver des financements pour son projet et du marché pour leur produit selon Jean Narcisse, président de l’organisation.
Des changements importants sont constatés au niveau de l’Union Matanjaka. Plus de 100 jeunes ont rejoint l’association parmi les quelle sont des femmes. Depuis 2018, plus de 100 jeunes ont été installés. Les jeunes, en particulier les femmes, commencent à prendre des responsabilités au sein de l’Organisation. Parmi les quelles, Deborah Samueline, jeune femme, élue qui entreprend dans la filière poulet gasy améliorée et riz parfumé. Ces filières lui permettent d’acheter des meubles, des bœufs et le marche s’élargit actuellement.
2021
Station de radio: Radio Don Bosco
Language of Production: Malagasy
Année de publication: 2021
Titre du programme: l’agriculture familiale et a examiné le cadre politique
Radio Don Bosco s’est concentrée sur le thème de l’agriculture familiale et a examiné le cadre politique, le rôle de la FAO par rapport au Plan d’Action National (PAN) pour Madagascar. Les personnes interviewées donnent des précisions sur la préparation du PAN. La production met en évidence le rôle essentiel des structures sous-régionales telles que le programme du Parlement panafricain « Alliance parlementaire pour la sécurité alimentaire et la nutrition à Madagascar (APSAM) ». Aussi, comment ces structures soutiennent l’agenda du droit fondamental à l’alimentation et ajoutent de la valeur à la mise en œuvre du PAN et au soutien aux agriculteurs familiaux sur le terrain.
Les invités du programme étaient Mr RAKOTOSON Philibert – Aide Ambassadeur des Programmes des Nations Unies FAO à Madagascar; et Ms. Fanjanirina Heriniaina – Civil Society, FIFATA Association pour le Développement des Paysans).